Après le retrait d'Allal El Fassi, l'abandon de cette idéologie se confirme par la reconnaissance officielle par Rabat de la République islamique de Mauritanie nouvellement indépendante. L'armée est le premier champ de ces réformes structurelles. Néanmoins, les combats contre les hérétiques Berghouata s'éternisent et s'avèrent plus durs que prévu. Le tombeau près de Meknès, la bazina du Gour, semble être dédié à un puissant roi Maure du 7ème siècle. Au fil du temps, grâce à son talent politique, il réussit à fédérer davantage de tribus, le nombre de ses fidèles s'accroît et son armée désormais professionnelle incorpore des éléments arabes des tribus Qaïs, Azd, Madlaj, Bani Yahsob et Soudaf, parmi lesquels il choisit son ministre Oumaïr Ibn Moussab[30]; un tel apport lui permet d'élargir sa zone de domination sur le Maghreb al-Aqsa. Néanmoins, les Maures étaient les dépositaires d'une culture très ancienne, atlanto-méditerranéenne, remontant à l'âge du cuivre, comme l'atteste le cromlech de M'zora qui peut être mis en relation avec des sites mégalithiques comparables comme Ħaġar Qim à Malte, et Carnac et Stonehenge au nord-ouest de l'Europe. Le traité institue, à partir du 30 mars 1912 le régime du protectorat français. Ces populations se maintiennent jusque vers 9 000 ans av. - Les berbères : Les premiers marocains qui ont peuplé le pays sont des populations venues du Nord et de l’Est et ce, dès l’époque Néolithique. Le gouvernement d'Ajdir bénéficie au niveau international du soutien du Komintern et de la neutralité bienveillante du Royaume-Uni. C'est dans la région de Taroudant qu'un dénommé Ouagg ben Zellou indique l'existence d'un prédicateur, un certain Abdallah Ibn Yasin originaire du Sud marocain, à l'émir lemtouna Yahya Ibn Ibrahim de retour d'un pèlerinage à La Mecque. Sur le plan religieux, le califat saadien est reconnu jusqu’au Tchad par Idriss III Alaoma, roi du Kanem et du Bornou[96]. Les possessions de la Couronne lusitane constituent des fronteiras, équivalent portugais des presidios espagnols, et sont utilisées comme escales sur la route maritime du Brésil et de l'Inde portugaise. financières et, au début du XXe s., l’occupation de Casablanca (1907) par la France et Dépourvu d’autorité, il voit rapidement le Maghreb médian lui échapper. Cet événement n'est pas étranger à la décision des autorités françaises de transférer définitivement la capitale du Maroc de Fès à Rabat[146]. La principauté accueille des dizaines de milliers de Morisques à la suite de leur expulsion d'Espagne en 1609[103]. À partir des années 1950, le mouvement national marocain prend la forme d'une lutte armée avec la création de l'Armée de libération nationale qui établit des foyers de guérilla principalement dans les régions montagneuses du Moyen-Atlas, du Rif et de la frontière algérienne, ainsi que dans les confins du Sud. Elles sont battues par les Berbères sur les rive du Sebou en octobre 741[27]. Le règne de ce sultan correspond en effet à la conquête de l'Algérie par la France, dans laquelle le Maroc se trouve impliqué en apportant son soutien à l'émir Abd el-Kader, et en dépêchant le prince Moulay Ali (cousin du sultan) prendre la tête de Tlemcen et de la province oranaise alors que les populations de cette région avaient fait allégeance au souverain chérifien après le départ des Ottomans[126]. Les ports d'Anfa (Casablanca) et de Fédala (Mohammédia) sont également aménagés et symbolisent le développement du littoral atlantique longtemps marginalisé, libéré de toute occupation étrangère après la reconquête de Mazagan sur les Portugais qui marque la fin définitive du Maroc portugais en 1769. Sa mère la sultane douairière Khnata bent Bakkar, veuve de Moulay Ismail issue de l'une des plus prestigieuses tribus des provinces sahariennes, joue alors un rôle prédominant de régente et tente de préserver les institutions fondamentales de l'Empire chérifien[111]. avec le sultan Mohammed Ben Youssef, son soutien au nationalisme marocain. C'est elle qui traite des affaires courantes de l'Etat à Marrakech pendant que son mari mène des campagnes militaires victorieuses.[58]. Les vizirs wattassides s’avèreront incontournables et accapareront le pouvoir pendant près de quarante années, à l'issue desquelles ils seront massacrés, en 1459, par Abd al-Haqq qui reconquiert le pouvoir par l'occasion. L'une des premières mesures du nouveau roi est de démettre Driss Basri de sa fonction de ministre de l'Intérieur (qu'il occupait depuis 1979) mais de maintenir El Youssoufi à son poste de Premier ministre jusqu'en 2002. C’est à cette occasion que s’illustre Abd al-Haqq considéré comme le véritable fondateur de la dynastie mérinide. De retour au pays, la tribu retombe dans un anonymat relatif jusqu’à la cinglante défaite almohade de Las Navas de Tolosa à l’issue de laquelle les troupes mérinides iront défaire 10 000 soldats almohades. La promulgation en mai 1930 du dahir berbère va, à partir de la médina de Salé, provoquer la réaction pacifique de la jeunesse nationaliste dans tout le pays, avec la récitation du latif dans les mosquées et la signature de télégrammes de protestation contre ledit dahir le 28 août 1930, avant de passer à une coordination nationale de la protestation par la création d'un Comité d'action marocaine dès 1934. Si les Turcs sont surtout présents dans l’état-major et dans l’artillerie, l’essentiel de l’armée saadienne est composé de renégats européens (principalement d'origine espagnole) et de tribus militaires arabes Cheragas ainsi que de contingents du Souss (les Ehl el-Souss, constituant l’ossature militaire de la dynastie)[94]. Les gouverneurs de Tombouctou profitent également de la crise dynastique pour se comporter en princes indépendants et négocier séparément avec les Touaregs et les Peuls, ce qui affaiblit considérablement l'autorité marocaine dans la région de la boucle du Niger. En 974, une intervention omeyyade enlève toute indépendance aux Idrissides et en fait leurs vassaux. Installés à Malaga, ils récupèrent peu à peu leur puissance, au point d'engendrer une dynastie pendant l'époque des taïfas, les Hammudites. Ces intellectuels mettent à l'honneur la philosophie grecque antique, et particulièrement celle d'Aristote. C’est le premier qui prend pour un temps l’ascendant, parvenant à s'emparer de Marrakech et à massacrer les cheikhs. Le régime instaure un état d'exception jusqu'en 1970. Le Tawhid est considéré comme l'aboutissement ultime de l'islam, et à ce titre l'Empire almohade est érigé en terre sanctifiée de laquelle est proscrite la dhimma, et donc réservée exclusivement aux musulmans, parmi lesquels les adeptes du mouvement almohade obtiennent tous les pouvoirs par le système du tamyiz[62]. L’année suivante pourtant, les Mérinides essuient une cuisante défaite à Kairouan. Cette tribu, qui serait initialement originaire de l'actuelle Libye, était établie dans le Rif, au bord de la Méditerranée. Par la suite, la fondation de Marrakech éclipse définitivement le prestige de Sijilmassa. Mohammad Ibn Toumert, futur Mahdi autoproclamé, est fils d'un amghar, chef de village de la tribu des Arghen, dans le Haut-Atlas. Ce dernier parvient à prendre Salé. Copy link. Le Maroc, ainsi affaibli, attire les convoitises européennes, d’abord espagnoles à l’extrême nord du pays. C’est au cours d’une de ces manœuvres que décède Abd al-Haqq. Gr. Rabat comme Sous son impulsion fleurissent des arts autrement plus épanouis que sous la dynastie précédente. La nouvelle de la signature du traité de protectorat provoque par ailleurs un soulèvement sanglant de la population de Fès, rejointe par des unités de goumiers marocains entrées en mutinerie. À 16 ans, Yusuf al-Mustansir accède donc au trône. Les revendications ottomanes sur le Maroc cesseront définitivement en 1576 après la bataille d'al-Rukn et la prise de Fès par les princes saadiens avec l'aide des forces turques commandées par Caïd Ramdan, et l'intronisation de Moulay Abdelmalik al Saadi comme sultan de l'ensemble du pays à Marrakech. Le point d'orgue de cette relation est l'ambassade d'Abou al Harith Abderrahman Ibn Moukid envoyé par Saladin auprès de la Cour califale de Marrakech. Omar désincarcère alors le fils d’Abu l’Hasan, Abu Faris Abd al-Aziz ben Ali ou plus simplement Abd al Aziz. Grâce à cet accord, la France a toute liberté d'agir au Maroc ; en échange, elle concède à la Grande-Bretagne le droit d'instaurer sa tutelle sur l'Égypte où la France conservait de fortes positions économiques et financières, dont la présidence de la Compagnie du Canal de Suez. L'arrivée massive des Andalous, que le Maroc devra intégrer dans son tissu social et économique, marque un tournant majeur dans la culture, la philosophie, les arts, la politique et divers aspects de la civilisation marocaine. L'Istiqlal et, dans la mesure de ses moyens le PDI, vont organiser des réseaux clandestins à travers de nombreuses régions avec comme objectif ultime l'obtention finale de l'indépendance. La présence fragile des Romains orientaux de Constantinople, bien que menacée en permanence à la fois par les Maures et par le royaume wisigoth d'Espagne (les Wisigoths s'emparent de Tanger périodiquement en 621 avec à leur tête leur roi Sisebut), subsiste néanmoins jusqu'à la conquête arabo-musulmane au début du VIIIe siècle. D'Azemmour est originaire Estevanico (de son vrai nom Mustapha Zemmouri), un Marocain réduit en esclavage par les Portugais puis revendu aux Espagnols. s., l’Europe de la révolution industrielle établit sa domination. Mais le décès de Hassan Ier, survenu au cours d'une expédition dans le Tadla en 1894, laisse le pouvoir au très jeune Abd-al-Aziz, fils d'une favorite circassienne du harem impérial du nom de Reqiya et originaire de Constantinople[135], qui par ses intrigues et son influence favorise l'ascension du grand vizir Bahmad ben Moussa[136]. Share to ... Les sources inédites de l'histoire du Maroc de 1530 à 1845 by Castries, Henry, comte de, 1850-1927. En novembre 1942 a lieu le débarquement américain sur les côtes marocaines, à Port-Lyautey (Kénitra), Fédala (Mohammedia), Casablanca et Safi. Les colonies et les municipes de la Tingitane adoptent le schéma romain classique, avec avenues rectilignes, forum, arc de triomphe, basilique, théâtre (à Lixus et Zilil), capitole, et temple dédié au culte de la Triade capitoline (Jupiter, Junon, Minerve). Le roi n’hésite pas cependant à modifier L'homme a laissé de nombreuses traces au cours de toute la période préhistorique, marque d'un peuplement très ancien, sans doute facilité par un climat plus favorable qu'aujourd'hui[4],[5]. Ce règne s'inscrit de plus dans la perspective des rivalités impérialistes européennes qui deviennent plus pressantes encore à la suite de la Conférence de Madrid de 1880, qui préfigure le futur partage de l'Empire chérifien sur l'échiquier international. La témérité des capitaines salétins est en effet réputée, et quelques-uns d'entre eux mènent des raids audacieux jusqu'en Islande voire jusqu'en Amérique du Nord (jusqu'à Terre-Neuve notamment)[102]. Le mendoub, haut fonctionnaire du makhzen, est le délégué du sultan et à ce titre le représentant officiel de l'Empire chérifien, mais le pouvoir appartient en réalité aux membres de la commission internationale. Sa puissance et son prestige deviennent tels qu'il brigue la succession de l'empereur Trajan, avec l'appui d'une partie du Sénat de Rome[12]. Il rend Cadix aux Nasrides de Grenade en guise de bonne volonté mais six ans plus tard, en 1291, ces derniers, alliés aux Castillans dont ils sont les vassaux, entreprennent de bouter définitivement les Mérinides hors de la péninsule Ibérique. L'amghar Mouha ou Hammou Zayani à la tête des Zayanes parvient ainsi à anéantir toute une colonne de l'armée française dans la poche de Khénifra en novembre 1914 (bataille d'Elhri). Cette décennie ouvre ainsi la période des années de plomb au Maroc. Cette mission débouche sur la reconnaissance de l'autorité almohade et une alliance entre Almohades et Ayyoubides, qui se concrétise par la participation de la flotte marocaine aux opérations maritimes contre les Croisés (sur les côtes méditerranéennes du Proche-Orient et même en mer Rouge, où les navires almohades prêtés à Al-Adel mettent en échec l'expédition contre La Mecque organisée par Renaud de Châtillon en 1182)[69]. En zone française le pouvoir exécutif est incarné par le résident général désigné par la France, et qui dispose d'une assez large liberté de manœuvre. rythme de l’histoire européenne. En 985, les Idrissides perdent tout pouvoir politique au Maroc et sont massivement exilés en Al-Andalus par le calife omeyyade Al-Hakam II. TOUTE L'HISTOIRE DU MAROC. La volonté d’indépendance se fait plus nette à partir de 1943 – 1944. L’autre rupture que marque l’accession au pouvoir des Mérinides est l’abandon du leitmotiv de la purification religieuse au profit d’une conception de la conquête du pouvoir plus classique, plus conforme à l’identité tribale des protagonistes. En 40, la Maurétanie perd son dernier roi Ptolémée. Ali revient alors en Andalousie et remporte les sièges de Madrid, Guadalajara et Talavera. J.-C. qu'apparaît dans le nord-ouest du Maroc actuel la première organisation politique du pays : le royaume de Maurétanie, qui résulte de la fédération de différentes tribus berbères imprégnées des valeurs helléniques d'État unitaire, avec Baga comme premier souverain connu. Mais la diplomatie pro-espagnole de Mohammed ech-Cheikh lui vaut l’inimitié tenace de la Sublime Porte. À la suite du siège de Xérès, un traité de paix stipule le retour de nombreux documents et ouvrages d’art andalous (tombés aux mains des chrétiens lors des prises de Séville et Cordoue) vers Fès. Les Moriscos installés à Rabat (appelé la Nouvelle-Salé) et Salé (Salé l'Ancienne), notamment les Hornacheros, forment un État corsaire à partir de 1627, la République du Bouregreg dite aussi République des Deux Rives. Pour contrer la menace incarnée à ses yeux par l'ayatollah Khomeini, Hassan II se rapproche de l'Arabie saoudite afin de former une sorte de front sunnite renforcé[173]. Les villes côtières où domine l'élément andalou et morisque s’érigent également en entités politiques indépendantes, comme la République de Salé et la principauté des Naqsides à Tétouan. Ce dernier, fils d'un chef tribal (amghar), fait carrière dans l'armée impériale romaine et se couvre de gloire au cours des campagnes militaires contre les Daces et les Parthes, conquit la Médie, l'Arménie et la Babylonie et écrase les révoltes anti-romaines de Judée. Cette période a livré des racloirs et des grattoirs, en particulier au sein de l'industrie lithique de Djebel Irhoud. Idris Ier est assassiné par un émissaire du calife abbasside Haroun al-Rachid de Bagdad, un certain Sulayman Ibn Jarir Al Chammakh, qui avait été en fait avisé par le puissant vizir barmécide Yahya ben Khalid[29]. La tension politique latente, consécutive à l'état d'exception, se manifeste par la tentative de coup d’État militaire du général Medbouh et du colonel M'hamed Ababou contre le palais de Skhirat (1971), ainsi que par l'attaque du général Oufkir contre le Boeing royal en plein vol (coup d'État des aviateurs de 1972). Elles prennent dans les villes la forme d'émeutes durement réprimées, dont la révolte des tanneurs de Fès est un exemple illustratif[134]. Sous le règne d'Ismaïl Meknès se dote d'une véritable cité privée qui s'inscrit dans la tradition des anciennes capitales califales de l'Islam classique comme Samarra ou Madinat al-Zahra, avec ses ensembles de palais (Dâr-el-Kbira, Dâr-al-Makhzen), de bassins (Agdal), de mosquées, de jardins, de forteresses et de portes monumentales. 1947. Les avantages accordés à la France et au Royaume-Uni sont élargis à tous les pays européens lors de la Conférence de Madrid de 1880. Alianza Editorial, Madrid, 2009]. Les Portugais ne cherchaient pourtant que des points d’appui à leur commerce. Grâce à cet or malien, le sultan al-Mansur se lance dans une politique de grand prestige, achève son immense et luxueux palais El Badi siège d'une vie de Cour très fastueuse, et l’on voit même la reine de France Catherine de Médicis tenter de recourir à un emprunt de 20 000 ducats auprès du richissime souverain saadien[98]. Les dirigeants alliés annoncent en effet la poursuite du conflit jusqu'à capitulation inconditionnelle de l'Allemagne nazie, de l'Italie fasciste et du Japon impérial, ainsi qu'une aide matérielle importante à l'URSS et l'ouverture de nouveaux fronts en Europe occidentale avec les débarquements projetés en Sicile (opération Husky) et en Normandie (opération Overlord). Les Mérinides s’engouffrent alors dans la très stratégique Trouée de Taza, tremplin qui leur permit d’entreprendre le siège de Fès en août 1248 et d’envisager la prise de toute la moitié nord du Maroc. Le sultan envoie l'un de ses plus brillants généraux, le Pacha Djoudar, à la conquête de l’Empire songhaï du Mali qui devient après la bataille de Tondibi et la défaite des Songhaï, le pachalik marocain de Tombouctou et du Bilad as-Sûdan (le Soudan occidental traversé par le fleuve Niger, par opposition au Soudan oriental où coule le Nil), incluant les prestigieuses cités de Gao et de Djenné. S’ensuivent 21 années de déclin durant lesquelles se multiplient les intrigues dynastiques, les coups politiques des différents vizirs, les ingérences nasrides et de vaines tentatives de coup d’éclat militaires face à Tlemcen. Le Maroc vit désormais au Le royaume idrisside englobe ainsi toute la portion de territoire s'étendant de Tlemcen à l'est jusqu'au Souss au sud et au Gharb à l'ouest. Cette porte, ordonnée par le glorieux des rois, Sidi Mohammed ben Abdallah, a été construite par son serviteur Ahmed Laâlaj en l'an 1770 ». Durant le XIXe siècle, les puissances coloniales européennes tentent d'asseoir leur influence en Afrique du Nord. L'habileté du makhzen est de savoir tenir à distance les convoitises conjuguées de l'impérialisme européen et de jouer des rivalités entre les puissances. une approche de développement territoriale qui réduit les disparités et met l’accent sur les atouts de chaque région. La Maurétanie Tingitane est une province militaire relevant directement du Conseil impérial, administrée par un procurateur issu de l'ordre des chevaliers romains. L'histoire de la naissance du CAM, premier parti marocain sous le protectorat Yassine Benargane. Par. Les trois factions zénètes, entrées en conflit les unes contre les autres, exercent alternativement le commandement à Fès, alors que les Ifrenides avancent jusqu'à l'intérieur du territoire des Berghouatas[44]. Les campagnes agricoles sont victimes d'une longue période de sécheresse, tandis que la chute des cours du phosphate et la politique de rigueur budgétaire imposée par le FMI assombrissent la conjoncture économique. À l'est, les Baléares servent de base logistique aux razzias menées contre Barcelone. Aoudaghost, place forte de l'empire du Ghana et importante étape du commerce transsaharien, est prise et détruite. annonçait « la fin de l’ère du laxisme », sa volonté de lutter contre toute « opposition L’Histoire du Maroc a été faite par des hommes valeureux et des femmes hors pair. L’impérialisme européen marqué l’histoire du XIXe s. : Le Maroc Les Français divisent en effet leur zone de protectorat au Maroc en sept régions administratives : trois civiles (Casablanca, Rabat, Oujda), trois militaires (Meknès, Fès, Agadir), et une à statut mixte civil et militaire (Marrakech)[147]. Très précocement animé par un zèle religieux, il entreprit dès sa jeunesse de multiples voyages l’amenant à visiter Bagdad, Le Caire et peut-être même Damas où il découvre tout l'ampleur de la tradition musulmane, et notamment le soufisme. À partir de la première moitié du Xe siècle, le Maroc devient l'enjeu des rivalités entre les Omeyyades d'Al-Andalus et les Fatimides d'Ifriqiya. Cette armée noire est comparable aux janissaires de l'Empire ottoman ou aux gholams de la Perse safavide[107]. Interdit en 1937, tous ses initiateurs sont pourchassés, emprisonnés ou exilés. Youssef. Watch later. Dès cette époque, avec l’installation des Portugais dans les ports, de conquérant qu’il était, le Maroc se tient maintenant sur la défensive. Les produits maritimes issus de la pêche (tels que le garum) constituent également une part importante de l'exportation, comme au temps des Carthaginois[13]. Après avoir réussi le tour de force d’évincer bon nombre de vizirs dont celui qui l’a porté au pouvoir, il parvient à mater le pouvoir parallèle en place à Marrakech (pouvoir dit d’Abou l'Fadel, vaincu en 1368). Les vizirs wattassides s'imposent peu à peu au pouvoir. politique active contre les turcs et s’impose en Mauritanie et dans le Toouat saharien. Abu Said Uthman ben Ahmad dit Abu Said succède à Abu Amir Abd Allah dans des circonstances troubles. Des animaux sauvages (lion de l'Atlas, ours de l'Atlas, panthère de Barbarie) sont capturés pour être expédiés à Rome pour les Jeux du Cirque. Les négociations s'accélèrent pour l'évacuation des bases militaires américaines situées sur le territoire marocain[168]. Par conséquent, se forme un puissant milieu capitaliste européen qui dispose de groupes de pression parfaitement organisés, aussi bien à Rabat qu'à Paris. Il s'efforcera jusqu'à son décès en 1184 de régner en véritable « despote éclairé », soucieux de desserrer l'étau d'orthodoxie religieuse pesant sur le Maghreb[65] et de consolider la puissance acquise et héritée de son père. En février 1922, Abdelkrim al-Khattabi proclame la République confédérée des Tribus du Rif, et met en place toutes les structures d'un État moderne avec drapeau, ministères, assemblée législative, armée permanente et télécommunications. Les autres tribus profitent de l'anarchie pour entrer en dissidence (siba). 1062.Fondation de Marrakech par les Almoravides. Le Maroc se distingue comme faisant partie des pays arabes ayant envoyé un contingent au Koweït aux côtés des Occidentaux pendant la guerre du Golfe, malgré les fortes manifestations populaires dans les rues marocaines en faveur de l'Irak de Saddam Hussein. S’il défend le respect des prérogatives du sultan et de son gouvernement (le Le sultan ferme le pays au commerce étranger, notamment européen, et supprime les postes de douane créés par son père. C'est sur les territoires du Sahara occidental sous domination espagnole (que les Marocains revendiquent comme Provinces du Sud) que se porte l'attention du roi en 1975. Une révolte populaire éclate néanmoins à Fès en 1465 et Abd a-Haqq est égorgé ; cet épisode marque la fin du règne des Mérinides. Des élections en 2002 et 2003 ont montré la force des islamistes modérés et la Les Midrarides se consacrent cependant à maintenir une alliance avec les autres États kharidjites, comme le royaume des Rostémides de Tahert dirigé par une dynastie d'origine persane[54]. Cependant, la crise profonde des institutions du sultanat et la pression accrue de l'impérialisme européen rendent impossible l'aboutissement du projet constitutionnel. À la suite de cette déconvenue, ses désirs s'estompent un temps mais en 1127 (ou 1129), une nouvelle expédition parvient dans les contreforts du Haut-Atlas aux environs d’Aghmat dans l'espoir de frapper un grand coup en pays Hintata, fief de la doctrine « Unitaire » du Tawhid. Les premières sources parlant des conquêtes omeyyades au Maroc (notamment celle d'Ibn ‘Abd al-Hakam) mentionne qu'à l'arrivée de Moussa Ibn Noçaïr, la Tingitane était occupé par des groupes Botr et Branès, et qu'après avoir soumis ces habitants, il destitua le roi de Maurétanie au profit de Tariq Ibn Ziyad.[19]. L'Empire songhaï détruit et son souverain Askia Ishaq II renversé, l’or de la vallée du Niger prend le chemin des oasis marocaines puis de Marrakech par le circuit de caravanes sous forte escorte armée. Protectorat (1912) avant de démissionner, laissant le pouvoir à son frère Moulay Paris, Geuth-ner, 1934. Entre-temps, Abu al-Hasan as-Said al-Mutadid parviendra à rétablir un semblant d’unité sur le Maroc mais accumulera les échecs face aux Mérinides dont l’avancée est irrésistible sur le nord du Maroc. consolidé de pouvoir central pendant son long règne, de 1672 à 1727 : il crée une armée La faiblesse du makhzen permet en outre à un aventurier du nom de Jilali Ben Driss plus connu comme le rogui Bou Hmara de se faire passer pour un fils de Hassan Ier, et de se faire reconnaître comme sultan à Taza et dans l'ensemble du nord-est du Maroc, de lever sa propre armée capable de tenir en échec les mehallas impériales chérifiennes pendant quelques années, avant d'être finalement capturé et exécuté à Fès en 1909. Finalement Louis XIII y renonce et un traité de paix est conclu en 1631 avec le sultan Al-Walid. En 1957, le sultan prend le titre de roi sous le nom de Mohammed V. Son fils Hassan II lui succède en 1961, puis son petit-fils Mohammed VI, en 1999. cet encore, dès 1930, après que la France a Dynastie Sa'dienne. Les Wattassides ou Ouattassides ou Banû Watâs sont une tribu de Berbères zénètes comme les Mérinides.
Freie Universität Amsterdam, Sky Kommentator Wolfsburg Dortmund, G5 Entertainment Investor Relations, Helena Namenstag österreich, Famille Royale Angleterre, Arbre Généalogique,
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